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Paranoïd & Complicated

19 juin 2007

01h08 : Là, tout de suite ? Devant tout le monde ?

piano03



 

Te retrouver sur les marches de l'église. Te serrer à en oublier le décor. Un banc dans le coin de verdure, un peu en haut de chez moi. Un groupe de musique. Des coups de poing là où tu as déjà mal. Mai Lan. Jouer avec Shrek dans la voiture. Un million de pizzas, de mac do, de bonbons, et de cinéma. Des choses qui ne se font ou ne se disent pas, dans un couple. Des soirées south park à en devenir dingue. Mon front et ta voiture. Ta couette. Me passer les morceaux que j'aime, en me faisant vivre à chaque fois 3.50 min d'inconscience dû au bohneur. Les informations. Papi et Mamie. La météo d'aujourd'hui et de demain. La banque d'Hayange. Jouer avec tes nerfs. Deux trisomiques qui se font des bisous. Notre désintoxication mentale. Le petit déjeuner au lit. Les croissants à 8h sur un banc. Se tenir par le petit doigt. Celui qui fera le plus de bruit en embrassant l'autre. Me cogner la tête sur le bois de mon lit. Une wii. Toi en train de fumer au ralenti dans Zoubie. Le pervers de l'ascenceur et sa tenue incorrecte exigée. Les soirées "slip 'n' tongues" les jeudis à la cave.  Ce first kiss avec un arrière goût d'alcool. Notre jalousie, notre passé, et tout ce qui nous a fait. Une salopette et des couettes. Tes tee shirts. Une pluie de capotes pleines sur une Golf. Un milliard de sms inutiles.  Ta maman et notre sexualité à table.  Le distributeur de Sérémange.  Mes bruits indescriptibles. Ton lit qui brûle.  Moi qui devine toujours la suite de tes films.  Une douche au clair de lampe. Toi qui fait exprès tomber le savon. Les doigts dans le nez des gens. Ton jeans exibheur de fesses. Le suppo de Satan. Ta manette télécommande qu'on écrase sans arrêt. Du poulet, des frites, des potates, des hamburgers, du chocolat, du soda, des gâteaux sur ton lit. Notre fénéantise. Les bois homosexuels. L'usine qui pue à cause du type dans le coffre. La porte des toilettes pas fermée quand y'a ton frère. Nos 42 enfants. Les power rangers. Qui veut gagner des millions. 2 minutes, puis 2, puis 2, puis 2. Tous ces mots que l'on dit en même temps. Trois millions de points communs. Tes braguettes chiantes à mourir. Ta serviette de douche. Ton don pour la cuisine. Moi dans la mienne où je ne te veux pas. Nous en south park, en mangas, mais jamais en photo. Le bruit de ton portable qui me sert d'antistress. Saw, notre début. Ta chaîne à mon poignet. Tes poils pubiens un peu partout. Tes appels téléphoniques avec toute ta famille. Tes ronflements à t'en prendre des coups d'oreiller et à essayer de te retourner à 6 heures du matin.Ton nombril chatouillable. Me souffler dans les oreilles. Tes surnoms animaliers. Ton absence de poubelle un peu partout. Ton bruitage toilettique. Ton nougat, tes jeux vidéos, tes jouets, tes lunettes de soleil, de la bouffe dans ta voiture. Ton autoradio qui suxxx. La pizzeria de sérémange et le coup "bas".

Pardon. Y'a sûrement un million de souvenirs encore en moi, qui ne me reviennent plus. Mais grâce à toi, déjà, il y'a eu tout cela. Et il y'aura demain. Puis après demain. Puis plein d'etcetera.


Musique : The Kill (accoustique)  - 30 seconds to Mars

Picture : C'est un peu grâce à la musique, que l'on s'est connu. Depuis, on vit avec chaque jour. - By Myself

Humeur : Rêveuse (à Toi).

 
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7 juin 2007

18h04 : Somebody told me...

<< Je suis séronégative et je suis heureuse d'être en vie. >>


Prisoner_in_chains




Musique : Thnks fr the mmrs  ♥ - Fall Out Boy

Picture : Prisoner in "chains" - By Myself

Humeur : Epuisée

5 juin 2007

00h02 : Morphée me manque.

Ici, tu trouveras :


Des mots en vrac, des mots codés, des maud et risoires, des maux d'amours, des solutions. Des fruits, des calories. De la gaieté, du noir et blanc, des larmes de joie, de la mélancolie. De l'absence de structure, du bordel, du chantier, du foutoire, de la conformité, de l'esthétique. Des bonbons, des carottes. Des caractères gras, italiques, soulignés, gros, petits, banals. Des textes lus en secret, des émotions pour les lecteurs, peut-être une inspiration, peut-être une forme de dérision. Des clics au hasard, de la curiosité, des paparazzis, des people. Des paradoxes, des antithèses, du n'importe quoi. Des boutons, du fil, des perles. Des photos, des images, du photoshop, du photofiltre. Des lampes à hallucinogêne, des champignons jetés par terre, des passages cloutons et piétés. Des contrôlations, des amstréximes. De la musique, du calme. Des baguettes en bois, des cymbales rayées, des peaux maqruées. Des araignées qui descendent sur le bout du nez, une caisse claire qui se fait la male, du rire à n'en plus finir, des inventions. Des mondes que l'on a refait, des plaintes à gogo, du lunatisme à vous rendre fou, de la schyzophrénie. Des cartes bleues et des crises de moutte. Des dessins animés, des enfantillages, des marelles, des pieds dans les flaques, des chatouilles sur le ventre, des rires de cochon. Du Japon, de la Corée, de l'Himalaya, du Népal, du Tibet, de l'exotisme. Des dessins, des paroles, des x et des trois, des doigts qui dansent sur les portes en buées d'une douche, des bisous en rouge à lèvre sur un miroir, des enluminures sur la main, du vernis coloré, des ongles longs et très courts, des tâches de rousseurs, des yeux bleus quand il fait triste, vert quand il fait soleil. Des pieds dans la moselle, des histoires sur du papier qui font rêver, des sourires simples, sincères et gratuits. Des gens qui manquent, des âmes soeurs, des dos dans une rue, des bras qui se frôlent au hasard. Des épines de coeur, des gens inside. Des lychees et du punk. Des vampires et des loups garous. Sonata Arctica, Stich, et Mademoiselle Touffue. Des yeux noirs, ou peut-être rouges. Des garçons, des filles, un lui, des jeux, du nous, en vous. Des choses, des trucs, des machins, des binz, des couacks. Des chaussures, des heures à fouler le pavé, du temps que l'on perd, des instants précieux, des carpe diem. Des je veux, je voudrais, j'aimerai, je souhaite. Des trains, des destinations, des projets, des efforts, du sommeil. Des stratagèmes, des pièges, des ratures, des chemins, des routes dans la compote, leurs parfums. Des livres, des images qui bougent et qui dansent, des arbres et des vaches qui se reproduisent, le glouglou des poules, celui de Maud. Des complexes, du mal-être, des yeux sur des chaussures, des éclats de rire, des mots volés au passage, des chansons explicites. Du dégout, de l'hypocrise, des remerciements, du mérite. De l'amitié, de la romance, des plaisirs intimes, de l'amour, de la compassion, de l'attention, de l'ignorance. Des kilos en trop, des envies passagères, du rien. Des posts-its, de la patafix, du scotch, des sparadraps, de la ficelle. Des bijoux, des écharpes, des choses à vous qui vous tiennent à coeur. Du donnant-donnant, de l'utilité, des étoiles sur une feuille. Des coins de paradis un peu partout, des clichés par-ci par-là, des regrets, du déjà-vu, du verra-plus.


Converse_brouill_e


Et encore tellement de choses que nous pourrions couvrir ensemble.


Musique : Déjeuner en paix - Stephan Eicher

Picture : Converse with me - By Myself

Humeur : Enjouée

 

 

3 juin 2007

19h54 : cinq minutes perdues.

Paranoïaque : adj. Relatif à la paranoïa : délire paranoïaque. - N. Personne atteinte de la paranoïa.

Paranoïa : n. f. (mot grec signifiant trouble de la raison). Psychose caractérisée par un orgueil exagéré, de l'égoïsme, de la succeptibilité, de la méfiance.

Compliquer : v. t. (latin complicare, lier ensemble). Rendre difficile à comprendre : compliquer à plaisir une affaire toute simple. 

Se compliquer : v. pr. Devenir obscur, confus : les choses se compliquent. ║ s'aggraver : sa maladie se complique.


Compliqué, e : part. et adj. Composé d'un grand nombre de pièces : machine compliquée. ║ - Fig. Difficile à comprendre : problème compliqué. ║ Qui cherche la difficulté : esprit compliqué. - Contraire : aplanir, démêler, éclaircir, simplifier.



En un mot comme en quatorze, c'est tout à fait Moi . . .

piano_on_sea_05

Thanks to Garbage with I think I'm Paranoid ©



Musique : Mad World - Gary Jules

Picture : The Piano on the Sea - By Myself

Humeur : Rêveuse

3 juin 2007

15h46 : J'emménage ici.

Je déménage facilement. Mais je trouve que le voisinage est sympathique ici.
J'espère qu'ils penseront la même chose de moi . . .

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